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22 juillet 2008 2 22 /07 /juillet /2008 21:13

Vous, ami de quel réel ?

Vous

  êtes interpellé d'entrée de jeu, pour que vous ne vous  contentiez pas de vous co/gner peut-être le/dos au mur, mais trouviez l'envie de sauter celui-ci et d'aller voir les "choses" après et de prendre part à un tel au-delà, d'autant que le funeste pourrait bien paraître. Peut-être mis à côté de vous qui vous cogner(iez) le dos au mur laisse entendre un retournement si jamais vous vous montrez timoré...
Alain Helissen incrimine ce vous, qui joue votre rôle, le sien et/ou le rôle du sujet lisant, et, par sa répétition continue, s'engage de l'un à l'autre dans la dénonciation des moyens d'expression (qui) tendent à devenir (quand ils ne le sont pas devenus encore - insidieusement sinon) des moyens d'oppression (selon les propos de Jacques Prévert en son temps). Et, pour mieux montrer que cette ingurgitation d'informations ou d'ersatz d'informations procède d'un comportement automatique, une sorte de consentement forcément libre puisque librement forcé, voir des images qui (vous) parlent sans avoir à vous dire quelque chose, en omettant trop de réfléchir, de s'interroger sur ce quelque chose, lequel a pu être placé à travers un flou presque total, et de tourner sa langue plus de sept fois, persuadé d'être ami de longue date du réel et de vivre une vie embellie par ce dernier (mais, est-ce le dernier ?), entré dans le film des phrases fabriquées pour vous qui vous atteint dès lors de psittacisme en vot' patois, en exhibition...
Semblable à ce "brave homme" (*), le zut(iste) Charles Cros, mais conscient que vous/c'est bien / vous / (votre distinction vis-à-vis)/ des autres vous / de votre espèce, donc...nous, en somme, endormi(s) sur (no)tre identité, qui pourtant devrions ne pas/plus (faire) les petites marionnettes, mâ/che(r) (mal) (n)os mots, boulet/ sur l'estomac, l'auteur débraille le langage, lui cause des écornures, pour donner évidence à un colportage du prêt-à-dire, du "prêt-à-penser" et d'attitudes convenues - une tendance a tempera, tant ce mode de vie nouveau (novel fashion rétorquent des "bien-pensants", "qui ne peuvent pas être pensants tout court" ajouterait Roger Martin du Gard-(**) repose sur une maldonne, car c'est le jeu de ces mêmes "bien-pensants" qui est joué, et, vous, vous / pensez courbe / épinglez fourbe * finissez tourbe...
Interpellé,
pour ne pas finir ainsi,
à l'auge de l'humaine condition,
refusez,
refusez que,
votre place vous (soit) acquise

(*) Cf. Charles Cros, Le coffret de Santal, Poésie/Gallimard Ed.
(**) Roger Martin du Gard, in Jean Barois, Gallimard Ed.

Jeanpyer Poëls
publié dans Diérèse N°41, juillet 2008.

Le rappel des titres, par Alain Helissen
éd. Les Deux-Siciles
80 pages ; 10 euros

exemplaire dédicacé disponible chez l'auteur:
contact : alain.helissen@tele2.fr

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12 juin 2008 4 12 /06 /juin /2008 16:08
 

Alain Helissen


Une phrase quelconque

- extrait -
Une phrase d'apparence quelconque peut provoquer des réactions inattendues et parfois d'une violence non contenue chez celui qui l'aura prise pour une phrase particulièrement agressive à son égard. On peut dire ainsi qu'une phrase d'apparence quelconque est susceptible de déclencher une guerre ou, à échelle plus réduite, de provoquer un meurtre.


Livre d'artiste
Le 29ième de la collection « pamphlet »

Aux éditions L'ANE QUI BUTINE
Linogravure originale de Xtof Le Bienheureux
Livré avec un sachet contenant des
« mots de vermicelle francophone et piments particuliers »
tiré à 44 exemplaires numérotés de 01 à 44
prix : 7 € (rajouter 0, 87 € de frais de port)

épuisé

Site des éditions L'âne qui butine :
link

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21 mai 2008 3 21 /05 /mai /2008 09:18
La collection Vents Contraires(VOIX éditions) vient de publier, en sortie simultanée, deux nouveaux ouvrages :


Germain ROESZ    


Bistrot lorgnette !
Bistrot lorgné


Il faut donner le principe de ces textes : être à un endroit (pour moi c'est généralement un bistrot).
Lire, enchaîner les mots rencontrés. Noter. Parfois un mot est pris au loin, au plus loin, puis, je retourne (le regard) à la table du bistrot pour un autre mot noté dans la mémoire inconsciente. Pour un autre fragment. Parfois lire à l'envers, décrypter. Lire à la limite de la myopie. Je n'invente pas. Ce que je ne vois pas je ne le note pas (c'est perdu). L'exercice est difficile. De l'attention. De la concentration. Les bruits alentour disparaissent. Parfois passe un bus, les panneaux publicitaires bougent. Des mots dans des miroirs, au travers des vitres.
Même cette notation échappe au réel. Les mots zappent, zippent, je dérape sur les mots. Les mots râpent sur moi.
Parfois je me contorsionne pour voir un mot, le mot. Le serveur me regarde d'un drôle d'air. Juste noter ce qu'on voit comme mot inquiète. Noter l'inquiétude.
Parfois le mot s'impose.
Enfin.
G.R.

ISBN 2-914640-76-5
EAN 9782914640763
80 pages ; format 14 x 21
prix : 13 € port compris
COMMANDE
à adresser à Alain Helissen 53 rue de l'Entente 57400 Sarrebourg


NOM___________________________Prénom_____________________________________

ADRESSE__________________________________________________________________

 

Commande exemplaire(s) de bistrot lorgnette ! bistrot lorgné pour un montant de...

(règlement par chèque à l'ordre de Alain Helissen)


David CHRISTOFFEL


TRACTIONS WAH-WAH


Après la guerre, celui qui s'était pris pour le général pendant tout le temps n'a pas laissé là son goût de la conquête. Il trompait le temps son ennui son génie à enrôler l'ennemi.

Là-dessus, un chef de service peut fonctionner comme un général.

D'autant mieux décalqués, les soldats de part et d'autre se retapaient des nouveaux critères de fatigue. Pendant ce temps, les pianistes avaient toujours autant l'air de ne pas regarder les poètes polémologues.
______________

David Christoffel fait des opéras parlés : Le Déchante-Merdier en 1999, Goulu pas parterre en 2002, Le Fin fond en 2003, Lamento sans les poils en 2005, La Cigale et la Cigale en 2008.
Compositeur, il collabore à ARTE radio, aux ACR de France Culture, aux résidences de Tapage Nocturne sur France-Musique et surtout à des radios libres.
Chercheur, il travaille à l'EHESS sur Satie.
Poète, il publie dans les revues Doc(k)s, CCP, Il Particolare, Action restreinte...
L'intégralité de sa production est indexée à l'adresse : http://www.dcdb.fr

ISBN 2-914640-75-7
EAN 9782914640756
80 pages ; format 14 x 21 cm
Prix : 13 € port compris

COMMANDE
à adresser à : Alain HELISSEN 53 rue de l'Entente 57400 Sarrebourg


NOM_____________________Prénom___________________________________________

ADRESSE__________________________________________________________________

___________________________________________________________________________

commande......exemplaire(s) de Tractions wah-wah pour un montant de.......euros.
(à régler par chèque à l'ordre de Alain Helissen)


article d'Olivier Quintyn 
publié dans CCP N°17, mars 2009.

Depuis son opéra parlé Le Déchante-Merdier (199), adapté du livre de Jacques-Henri Michot  Un abc de la barbarie, l'oeuvre déjà abondante de Christoffel se déploie avec une belle ampleur et le souci constant de faire se conjoindre, dans le même espace de questionnement, le travail textuel, la poésie sonore et la plastique musicale. Les moyens mis en oeuvre ne sont toutefois pas ceux de la surenchère technique, ni ceux de l'addition effrénée des modes opératoires propres à chaque pratique réinvestie. Dans ses partitions pour piano inspirées par des textes de Tarkos, on ne trouvera nulle trace d'esthétique post-IRCAM, ni même de déconstruction kagelo-cagienne du système de notation musical ; à peine des suggestions de jeu pour le pianiste, dans la lignée du Satie de Sports et divertissements, viennent-elles accentuer le caractère tantôt fantaisiste, tantôt modulaire et répétitif, de la ligne phrastique, souvent affranchie de la densité de la pâte-mot  tarkossienne. Cette même démarche, sous le signe du suranné productif, préside à l'opus textuel Tractions Wah-Wah, du nom de la pédale d'effet vocalisante appliquée à la guitare : encadrés de prose, fragments de réflexions sur la musique et éclats de vers dessinent une écriture narquoise et distante vis-à-vis du contemporain.

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16 mai 2008 5 16 /05 /mai /2008 10:13
Retrouvez des extraits de my life on horseback-back to Gary Cooper en lisant la dernière lettre de La Faction Mauricette aux oeillets. Il s'agit là de quelques pensées fulgurantes qu'eut Gary Cooper lors de ses nombreux  bivouacs dans la Grande Prairie.
Un petit livre d'artiste, bivouacs
 (éd. XIII/13, illustrations de Luis Darocha) reprend certaines de ces pensées.Voir dans la rubrique "l'oeuvre". Il ne reste que quelques exemplaires de bivouacs, à me commander d'urgence !

http://faction-mauricetteauxoeillets.org
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21 avril 2008 1 21 /04 /avril /2008 21:18
David  Christoffel a consacré un article à  fragments du carnage de Jérôme Bertin publié en ligne sur le site plexus-s. Cet article est également visible sur le présent blog, à la suite de la présentation du livre de Jérôme Bertin (Col. Vents Contraires).
Par ailleurs, David Christoffel va publier très prochainement un livre dans la collection Vents Contraires (VOIX éditions).
à bientôt,
A.H.
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19 avril 2008 6 19 /04 /avril /2008 09:46

MÊME, NOUS.


Nous vivons en étroite connivence d'esprit. Nous pensons à peine différemment. Pour un peu, nous nous retirerions mutuellement les mots de nos bouches respectives. Nous remplissons les mêmes formulaires, les mêmes listes de courses, les mêmes mots fléchés, les mêmes salles d'attente, les mêmes stades, les mêmes lieux à la ronde. Nous nous inscrivons dans une grande fraternité appelée « mondialisation ». Nous nous reproduisons à l'identique en forniquant sur des draps immaculés. Notre sperme est interchangeable. Nous prononçons chaque jour les mêmes mots, parfois dans un même ordre, parfois dans un ordre différent. Nous avons appris à confectionner des phrases qui sont le ciment de nos pensées communes. Nous nous partageons le plus équitablement possible un espace dans lequel nous respirons et expirons à une cadence égale. À un bouton près, nous portons des chemises similaires. Nous nous ressemblons tellement qu'il nous arrive de nous prendre l'un pour l'autre. Nous pensons que les différences de tous ordres dont certains veulent nous affubler ne sont en réalité qu'autant de tentatives maladroites destinées à nous dresser les uns contre les autres. Nous sommes fondamentalement semblables, autant physiquement que mentalement. Les nuances qu'on pourrait relever ne remettent pas en question nos similitudes profondes de bipèdes humanoïdes à cerveau pensant. Nous marchons, nous courrons, nous roulons à bicyclette, en scooter, à moto, en voiture, en fauteuil roulant, en trottinette, nous prenons le train, le métro, le tram, l'avion, le bateau. Nous nous déplaçons tous d'un point à un autre. Nous mangeons, buvons, déféquons, roupillons, copulons, travaillons, jouons, temps-librions. Nous sommes d'un monde ancien qui nous colle aux semelles. Nous inventons les mêmes outils, habitons les mêmes demeures, regardons les mêmes films, lisons les mêmes livres, écoutons les mêmes musiques, assistons aux mêmes spectacles, votons les mêmes irresponsables politiques, aimons les mêmes femmes, les mêmes enfants,. Nous sommes pareillement libres et égaux. Tous beaux et laids, grands et petits, jeunes et vieux, hommes et femmes, intelligents et abrutis, riches et pauvres, pétant la santé et malades à crever, drôles et sinistres, intellectuels et manuels, bons et méchants, guerriers et pacifistes, comiques et tragiques, philosophes et marchands. Nous sommes nos miroirs réciproques. Nous sommes la réplique exacte de Dieu sur Terre. Nous nous contenons les uns les autres. Nous sommes l'un et le multiple, je et nous. Nous sonnons aux portes pour entrer en nous-même. Nous nous échangeons. C'est du pareil au même. Du kif-kif bourricot. Du « same » à tout vent !

Alain Helissen
texte inédit

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17 avril 2008 4 17 /04 /avril /2008 15:43
J'ai lu la narration vous change la vie et je vous en remercie vivement.
Je suis sensible à la variation et à la richesse virtuelle qui se multiplie à chaque actualisation. Il n'y est question ni de vérité - au sens univoque où nous l'entendons -, ni de son contraire. A mi-distance entre le roman réaliste et le roman de science-fiction, la vérité, avec vous, recule à mesure que nous avançons.
J'aime ce dispositif où les rôles s'inversent (j'ai d'ailleurs composé il y a vingt ans une longue nouvelle - ou un petit roman - intitulée Journal du narrateur).
On peut d'ailleurs comprendre le titre, la narration vous change la vie, comme une antiphrase : "la vie vous change la narration". Par exemple (car il y a plusieurs antiphrases possibles) : vous êtes écrivain et vous êtes en train d'écrire un roman quand soudain, au détour d'une crise (on pourrait s'interroger sur celle-ci), vous voilà en pleine discussion avec votre personnage. Vous êtes donc devenu un personnage, un peu décalé et plus ou moins inutile. Mais qui est l'auteur à présent ? Y a-t-il d'ailleurs encore un auteur ? Nul ne le sait. Alors entre un écrivain ayant perdu son statut d'écrivain et un auteur inconnu, comment voulez-vous que le récit s'en sorte ? Il ne s'en sortira justement pas.
Votre livre est une série de fragments de récits. Comme les pierres multicolores du kaléidoscope, qui s'assemblent en configurations abstraites et lumineuses. Chaque configuration change sans cesse en une autre - les instants de stabilité sont si précaires -, et chaque pierre est virtuellement pour nous, lecteur, source d'un démarrage possible d'aventure. D'ailleurs, nous pourrions être cet écrivain qui s'est recyclé comme personnage. Je n'ai pas encore interrogé l'identité du "vous" dans le titre. Mais il ne fait aucun doute que, deux soirs durant, ce "vous" fut moi, et que ma vie bascula pour rebondir de scène en scène cent trente-neuf pages durant.
Merci donc encore à vous pour ces stimulants moments de lecture.

Bruno Cany, lettre manuscrite datée du 15/12/2007.
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7 avril 2008 1 07 /04 /avril /2008 11:42

A lire dans le dernier numéro de Diérèse (N°40), mon texte "jarry pas parti" dont vous pourrez lire un extrait ci-après.

- à la machine à décorner les bœufs -


Dans l'grand trou noir d'ous qu'on n'revient jamais, Jarry rit - oh, certes, plus de toutes ses dents ! -
Il rit depuis 100 ans, enfermé dans sa boîte. Sur le couvercle, à l'air libre, un hibou monte la garde à côté d'un écriteau où on peut lire : Ci-gît Jarry Alfred, né en 1873, mort en 1907.
Trente-quatre ans, à peine plus que Jésus, dont il décrivit si bien la passion considérée comme course de côte.
Parti Jarry. Brûlé ses dernières cartouches. Rangé son révolver. Donné quartier libre à Ubu, libre de se dépatouiller dans sa merdre.

Crâne, tu tournes un bon visage indulgent,
Vers nous, et souris de ta bouche crénelée !
Mais tu regrettes ton corps, tes cheveux d'argent, ...

Jarry - Cornegidouille ! Parti, moi ? Jarry à la trappe ? De par ma chandelle verte, on ne me la fait pas ! Me mettre en boîte, et sous terre de surcroît ! Père Ubu, sors moi de là !

Père Ubu - Parti Jarry ! Cornes-au-cul et blancs d'cervelle ! Mais j'arryve pas à y croire ! C'est la machine à décerveler !
Qui donc a caché sous ta glotte
Un pipeau moisi de hulotte ?


.../...
(suite dans Diérèse N°40)
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5 avril 2008 6 05 /04 /avril /2008 21:53
L' « O » de La Voie Lactée


est un élément essentiel
de la Voie Lactée.

Sans « O », la Voie Lactée
devient « La Vie lactée ».
Et la vie sans « O » est de brève durée.

 

Pour en savoir plus, lisez

L'O de La Voie Lactée
par Alain HELISSEN

astronome en culotte courte,
récent l'Oréat du Prix Longue-Vue,
ancien interne du Collège de Pataphysique.

éditions DENKMAL/Laboratoire de la Voie Lactée
Site des éditions : http://www.darocha.eu

Illustrations originales de Luis Darocha
Tirage limité à 50 ex. numérotés et signés
24 pages ; format 11 x 15 cm
Prix : 8 € (franco de port)

Commande à :
Alain Helissen, 53 rue de l'Entente 57400 Sarrebourg
Règlement par chèque à l'ordre de Alain Helissen

NOM......................................Prénom...................................................

ADRESSE.........................................................................................................................................................................................................
Commande....exemplaire(s) de L'O de la Voie Lactée pour un montant de.........

extraits :

Obéir
à ses pulsions sans se soucier des interdits est un exercice périlleux. Beaucoup de ceux qui s'y sont essayés n'ont pas fait de vieux O(s).

Objectiver
ses sensations en utilisant les mOts les moins subjectifs possibles, de manière à établir une réalité extérieure parfaitement discernable. À vos copies !

Objet
de tous les désirs, elle n'en contentait aucun, attendant d'être considérée comme un sujet pensant.

Obligation
lui était faite de dire toute la vérité rien que la vérité mais, ne la connaissant pas, il se mit à l'inventer de toute pièce et les jurés en furent émus jusqu'aux larmes.

Oreille
N'entend que ce qu'elle veut
Qu'elle soit seule ou à deux

Organiser
sa fuite en avant en oubliant de défaire la corde enroulée autour de la jambe.

Orgueilleusement
il prétendait communiquer régulièrement avec sa mère défunte sur le site « au-delà.com »


.../... 

David Christoffel a bu de l'O...
Je viens de recevoir votre O, dont j'admire la joie et adore spécialement l'Opérette comme "petite opération de rien du tout" : alors que je vais au Tannhauser ce soir à Bastille, j'aurai bien le sentiment oui d'aller me faire opérer. Et il y a bien quelque chose de Jarry, oui, moins dans le cocasse du cocasse que dans l'assurance ontologique de l'absolu ludique. Ne trouvez-vous pas, par ailleurs, trop généralement, que les affaires pataphysiques mettent un peu trop d'autotélie dans le cocasse ?

David Christoffel, par courriel.

 

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4 avril 2008 5 04 /04 /avril /2008 13:28

La mort est l'ultime point d'une phrase arrêtée en cours de traduction.

*

La crucifixion, à l'époque, était une technologie de pointes.

*

Attention, la langue est piégée, manipulez-là avec précaution !

*

Celui qui jette la première pierre peut aussi jeter la seconde.

*

L'homme est un narrateur pour l'homme.

*

L'imbécile n'a pas la semence infuse.

+

Toute une vie à chercher ses marques sans jamais s'élancer.

+

Momie soit qui mal y panse.

+

Pour en finir avec les idées reçues, renvoyez-les à leurs expéditeurs.

+

Duchamp le plus désespéré est le plus beau Duchamp.

+

On ne peut pas en vouloir à Dieu de ne pas exister.

*

On a tous une forme d'intelligence. Pour certains d'entre nous, elle se nomme "bêtise".

+

Poésie sonore : un poème qui s'honnore ne fait pas de bruit.

+

Les deux pieds dans la place et la tête résolûment ailleurs.

+

Celui qui crie au loup est lui-même le loup.

+

Discret, il avait fini par disparaître sans que personne ne s'en rendit compte.

+

A force d'avancer d'un pas et de reculer de deux tu finiras par te retrouver dans le ventre de ta mère !

+

Echec scolaire : elle a quitté l'alcool à 12 ans.

+

A chaque porte suffit son pène.

+

Tout à chacun et rien pour les autres.

+

Au commencement Dieu n'existait pas. L'homme le créa rétroactivement.

+
Bientôt, tu seras livrée à toi-même et, quand on te connaît, c'est pas un cadeau !

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Présentation

  • : Le blog de Alain Helissen-Poésie
  • : BLOG de "poésie". Vous y trouverez une présentation des ouvrages d'Alain Helissen, recueils de poésie mais aussi nombreux livres d'artiste incluant peinture, collages ou photos. Par ailleurs le blog informe sur les rencontres poétiques animées par Alain Helissen et Vincent Wahl à la médiathèque Verlaine de Metz(quartier Pontiffroy) depuis 2007.
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